Je ne vois plus la mort comme un châtiment
Moi qui en avais toujours été effrayé jusqu'au moment
Où j'ai compris qu'elle était plutôt une rédemption
Pour mon âme ayant perdu toute forme de compassion.
J'erre dans l'abysse intérieur de mon être solitaire
Là où chacun de mes démons est prospère
Me laissant comme seul ami
Mes pensé anéanties.
Je nage dans un océan inconnu
Noyé au plus profond d'un être perdu
Malgré les protestations de mes organes
Qui maintiennent en vie mon corps infâme.
Chaque jour je meurs dans une silencieuse agonie
Et pourtant mon organisme survit
Je souhaite partir et jamais me retourner
mais mon corps me force à rester.